Maki à relief

Voici un restaurant japonisant aussi subversif que celle qui en fait sa cantine : Catherine Deneuve.

Les deux soeurs, créatrices de ce concept, ont mis trois ans à élaborer le Maki idéal : joli, gourmand, craquant, croquant. Il fallait de la matière là dedans ! Il a été pensé comme une oeuvre d’art, qui serait l’art de manger du bon. Le Maki baptisé  « Rackham le rouge » en est le parfait exemple :  crevette tempura, thon mariné au soja, huile de truffe, concombre, oeufs de poisson volant et mayonnaise. Les différentes textures s’entrechoquent sous la dent et délivrent un mélange détonant. Ces six pièces sont la première étape du voyage et donnent envie de s’enfoncer dans la jungle méconnue du Maki. C’est reparti avec le « Little miss yuzu », composé de saumon tataki mariné au yuzu, framboise, mangue, ciboulette, écorce de yuzu…. C’en est trop. On jette un oeil du côté des desserts, juste pour voir, comme on lécherait une vitrine, ce n’est pas une question de prix, mais une question de place pour accueillir tant de saveurs.

Blueberry
6, rue du Sabot, Paris VIe – réservation 01 42 22 21 56 . Compter 14 € en moyenne par maki.

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