Avec son regard revolver et sa chevelure flamboyante, l’actrice emblématique du théâtre français sévit depuis 3 ans dans la série Cassandre diffusée sur France 3. Mais elle est aussi la marraine de l’association Initiative des Malades Atteintes de Cancers Gynécologiques (IMAGYN) à l’initiative d’une campagne de dépistage dont l’efficacité est inédite. Entre souvenirs d’enfance et conseils bien-être et beauté avisés, le Paris insolite de Gwendoline Hamon .
La meilleure pâtisserie : le Mont-Blanc de chez Angelina, 226 Rue de Rivoli, 75001 Paris.
Quelle est votre madeleine de Proust ? Le cannelé de chez Fredelian de mon enfance.
La meilleure baguette : une campagnarde croustillante et chaude.
Quelle sorte de pain : depuis quelques années j’hésite mange à 80% sans gluten, les pains à la farine de châtaigne me rendent folle. La boulangerie d’Arts et métiers en fait un délicieux. Mais j’aime aussi les biscottes de la marque « le pain des fleurs ».
La cantine à – de 15€ : un curry ou un pas thaï chez le « le chef thaï », 59 Rue des Gravilliers, 75003 Paris.
Pourquoi aimez vous particulièrement cet endroit ? Parce que la cuisine thaï a des saveurs merveilleuses et que leurs plats sont exquis et pas chers, on peut emporter son dîner sur le pouce.
Le fleuriste : Il y en a deux. Celui de la rue de Bourgogne , au 29 Harvest fleuriste presque à l’angle de la rue Vaneau où j’ai commandé toutes les fleurs magnifiques pour l’enterrement de ma mère. Et la boutique de mon grand ami d’enfance Eric Abtan la compagnie florale 47 rue de Ponthieu et celle de son cousin rue saint Roch. Ils ont fait mon bouquet de mariage.
Quelles sont vos fleurs préférées et pourquoi ? Le mimosas qui me rappelle le sud où mon père habite. Pour sa gaité, son jaune extravagant et frais qui sent les vacances. La pivoine sous toute ses formes qui est d’un romantisme XIXème émouvant, et les pois de senteurs dont je suis dingues.
L’endroit où on est sûr de craquer : une boutique de déco, comme chez mon amie Sarah Lavoine, je ne peux pas m’empêcher d’acheter une assiette, un plaid, un jean ou une bougie ! Mais je peux craquer chez un antiquaire, dans une galerie de photo ou dans une boutique de vêtement comme Momomi rue Étienne Marcel, il y a toujours un chemisier ou une robe qui me plaît. Je peux aussi tout arrêter pour une crêpe, je suis bretonne !
La dernière folie que vous avez faite ? Un bracelet en seconde main que je lorgnais depuis quelques mois dans la vitrine et qui apparemment ne se vendait pas ! J’ai vendu une menotte en or que j’avais depuis 20 ans et que j’avais fini par trouver vulgaire et j’ai rajouté quelques sous pour m’offrir ce bijoux en or et pierres péridots. J’ai toujours aimé les bijoux anciens et m’en offre de temps en temps. Chez Bottazzi rue Caumartin.
Les meilleurs sushis : Ah! Chez Yamamoto 6, rue chabanais dans le 2ème.
Vous maitrisez les baguettes ? Oui très bien, j’ai eu un beau père vietnamien qui nous a tout appris niveaux baguettes à ma sœur et moi !
Le meilleur Burger : Little Apple, 27 rue de Saintonge, c’est mon fils qui m’a fait découvrir le Restau. Sublimes les burgers !
Avec les doigts ou à la fourchette ? les deux selon les circonstances.
La meilleure salade : la mienne ! Batavia avec avocat, oignons rouges, amandes et raisins secs, morceaux de figues sèches, pommes , huile d’olive, crème de balsamique et un peu de sauce magie.
Veggie ou Carnivore ? Les deux mais j’aime de moins en mois la viande rouge. Je la mange très à point voir cuite, je m’en éloigne doucement.
Le meilleur sandwich : une baguette croustillante avec de la salades, du chèvre, du miel et quelques noix.
L’adresse beauté incontournable : Je vais souvent me faire masser au Ban thaï spa à paris, il y en a plusieurs et je raffole des massages asiatiques. Je vais aussi à la maison du Tuina, les chinois aussi sont forts. Pour le visage, rien de tel qu’un soin de pincements jacquet chez « les petits soins » ça revitalise, raffermi et détend les traits. J’ai appris à me masser matin et soir lorsque j’applique ma crème et j’utilise plusieurs produits. Le premier est une crème incroyable que j’achète en Suisse mais qui ne va pas tarder à être commercialisée en France qui s’appelle Eclipsage du Dr Reims, elle est un peu chère mais dingue.. bio et plein d’oligo-éléments mais surtout agrémentée d’une fleur que les mayas utilisent depuis des siècles pour la cicatrisation. J’aime aussi la crème de la mer, chère aussi mais fantastique pour l’hydratation et une crème de pharmacie Physiogel AI.
C’est quoi votre secret beauté ? Un verre d’eau chaude tous les matins, ça réveilles les émonctoires, des cours de barre au sol avec Michael ou Lionel au café de la gare, 41 rue du temple ou à la maison quand je n’ai pas beaucoup de temps, dormir au moins 8 h et éviter le stress mais ça, c’est plus compliqué !
Le coiffeur à qui confier sa crinière : ça fait 15 ans grâce à Florence Pernel qui m’avait donné l’adresse que je confie ma tête à Brigitte qui tient le salon « la clef » 23, rue de l’échaudée dans le 6 ème. Elle a une façon de faire exceptionnelle ! Pour la coupe c’est Jimmy Springard un des coiffeurs de plateau avec qui je travaille souvent qui me les coupe à domicile, the Best!
Votre pire souvenir Capillaire ? Un henné fait seule dans ma baignoire alors que j’avais les cheveux aux fesses qui m’a rendu orange longtemps!
Un secret de quartier : le petit passage Molière près de chez moi où au printemps on peut boire un bon verre de rouge dans un écrin de poésie.
Le lieu pour flâner : les quais entre Notre-Dame et la passerelle Senghor, la place Dauphine qui m’émeut beaucoup, une partie du Marais qui reste enivrant, le jardin du Luxembourg…
De quoi ne vous lassez vous jamais à Paris : de regarder la seine et les décors majestueux qui l’entourent! Et des terrasses de petites brasseries où je peux déjeuner seule avec mon journal. Je ne me lasse jamais non plus d’être sur la place de l’église saint Germain où j’ai la chance d’avoir passé une partie de mon adolescence. Je pense aux grands écrivains, aux artistes et cela me rend heureuse. Je regrette que le drugstore et le cinéma qui le jouxtait ne soient plus là, j’adorais y aller petite.