Attention, deux tables se cachent derrière une seule adresse et un seul chef aux commandes, Julien Duboué. Si celles de l’étage se veulent gastronomiques et fidèles au patrimoine du Sud Ouest, service à l’assiette en six plats avec viandes de Gascogne proposées à discrétion.
Celles du rez-de chaussée se veulent festives et braillardes. Des grandes tablées de six, huit, douze convives, qui se partagent des tapas landais. Pourtant pas de mêlée de rugbymen accoudés au mange-debout, mais un peu de tout, des hipsters du quartier, des cols blancs et surtout des Parisiens bien renseignés sur les meilleures adresses du moment. Car A Noste en est une. Le burger de cochon aux choux est à se taper la tête contre le bar (dixit mon voisin de coudée). Les chipirons frits servis dans un sabot de bois, à la panure qui ne graisse pas les doigts fondent dans la bouche. Le tartare de magret aux huîtres étonne, comme le smoothie de tomates jaunes (4€). Présenté comme un tapas d’entrée, il se teste aussi en dessert et clos joliment la farandole de tapas. Audacieuse, hétérogène, copieuse, la carte de tapas qui se coche ou s’affiche au mur fourmille d’envies et d’idées.
A Noste, 6 bis rue du 4 septembre Paris IIè. Tapas à partir de 4 €